
La cuisine, c'est comme l'amour...
- Virginie Augustine
- 8 juin
- 5 min de lecture
Parfois, quand les énergies qui nous entourent sont (un peu trop) fortes, ça fuse de partout et à toute vitesse dans ma tête. Dans ces moments là, par expérience, mieux vaut que je reste en terrain "sécurisé" et ne m'aventure point trop en extérieur sinon oulalalala ! Pour n'écrire que ça.
Et vu tout ce qui arrive comme mouvements dans le ciel des jours à venir, autant vous dire que ça pulse à tout-va de mon côté aussi.
Par transparence, dans la liste du grand ballet cosmique qui se danse au-dessus de nos têtes, demain, Lundi de Pentecôte, ce 09/06 Jupiter rentre en Cancer. Mercure le précédant de quelques heures, se paye le luxe d'un carré à Saturne (en Bélier). Pluton en Verseau fait la tête au carré de la belle Vénus en Taureau. Tout ça pour une seule journée, c'est déjà un beau tiercé mais ce n'est pas fini ! Mercredi 11/06 : pleine lune en Sagittaire. Qui osera prétendre que ça ne va pas chauffer cette semaine ? Et le pompon : Dimanche 15/06 avec Mars en Lion au carré d'Uranus en Taureau, Jupiter en Cancer qui se frise déjà les moustaches avec Saturne et Neptune, tant qu'à faire !!! Autant vous dire que ça ne va pas faire que "chatouiller"...
Des mois que je le sens arriver ce mois de Juin.
Entre autres "symptômes de Lune", après deux ou trois jours de paumes qui chatouillaient, hier mes mains se sont transformées en feu, comme une crise "magnétique". La dernière de très forte intensité m'a laissée de ces souvenirs douloureux physiquement et d'un puissant changement de vie à la clé. Celui de "coming out de voyante". Autant vous dire un bouleversement de vie dont on ne peut que se souvenir.
Hier soir donc, dès que j'ai détecté qu'il était en train de se rejouer un épisode physique que je préférais ne pas laisser partir en tous sens, que je ne parvenais plus à couper ce feu brûlant seule, j'ai eu la bonne idée d'appeler à la rescousse ma chère Maître Reïki que je remercie encore ici, de toujours répondre présente, à chaque fois que j'en exprime le besoin. D. compte parmi mes jolis cadeaux du Ciel... La bonne idée que j'ai eue, à point nommé, d'oser lui demander un peu d'aide. Même si tout n'est pas encore calmé, ni tout rentré dans l'ordre mais ça m'a bien aidée et soulagée.
Cet épisode a donc fait ressurgir plein de choses tout d'un coup, à l'image des volcans qui rentrent en éruption un peu partout sur le globe, mais étonnamment, de manière apaisée de mon côté. Et pourtant, ce n'était pas gagné. Dont la dernière à l'instant, en faisant le parallèle avec ce jour particulier où je vous écris, le Dimanche soir de La Pentecôte...
Quelle est la symbolique de cette Pentecôte ?
L’événement de la Pentecôte survient dix jours après l’Ascension du Christ, après que Jésus a promis à ses disciples qu’ils vont "recevoir une force, celle du Saint-Esprit qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre."
Ce jour-là, soit cinquante jours après Pâques, les apôtres et Marie sont réunis dans le Cénacle pour célébrer la fête de Chavouot. Soudain, "un bruit survint du ciel comme un violent coup de vent : la maison où ils étaient assis en fut remplie tout entière. Alors leur apparurent des langues qu’on aurait dites de feu, qui se partageaient, et il s’en posa une sur chacun d’eux. Tous furent remplis d’Esprit Saint : ils se mirent à parler en d’autres langues, et chacun s’exprimait selon le don de l’Esprit."
Qu'y célèbre-t-on ?
La promesse du salut universel.
A l'heure où j'écris ces lignes : Dieu qu'on en est loin.
Que signifient ces langues de feu ?
Les langues de feu qui leur apparaissent signifie qu’il leur est désormais possible de s’exprimer dans d’autres langues que l’araméen. Ils peuvent donc diffuser la Bonne Nouvelle "à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre." (Ac 1, 8).
Loin de moi l'idée d'être habitée par l'Esprit Saint, j'essaie simplement de rester à peu près "saine" d'esprit et par moment, je vous assure que c'est déjà une sacrée gageure avec "tout" ce qui me ceint.
Pourquoi vous écrire tout ceci ? Simplement pour vous ouvrir un peu des coulisses de Lune où tout n'est pas que lisse, sans pour autant que tout ne plisse.
Vous l'aurez compris : cette veille de Pentecôte a bien failli me brûler plus que de raison. Comment avons-nous fait pour calmer tout ce feu ? Comme l'eau froide me donnait l'affreuse sensation de raviver les brûlures, on l'a refroidi à coup de magnétisme extérieur et de cailloux magiques (mais des gros, genre la belle améthyste de 800 grammes, le gros galet de labradorite et la douce agate oeil qui m'apaise comme aucune autre). J'eus l'impression de dormir sertie de doudous bienveillants. Une bonne nuit de sommeil plus tard, j'avais une énergie de feu (encore lui)... créatrice ! Mais aux fourneaux !!! Alors, j'ai cuisiné... J'ai mis en pratique toutes les symboliques que ça sous-entendait, sans même en avoir conscience sur le moment. La plume est d'autant plus locace qu'elle m'a permis de m'éveiller aux symboliques, pour un partage un peu plus étendu parce que mieux décodé.
A l'heure espagnole, je me suis décidée à bricoler un plat aux influences proches et lointaines à la fois. Un peu de Perse (safran et riz), un peu d'iode et de Bretagne (lardons fumés et noix de pétoncles), des herbes et une courgette rapée... Un petit festin simple, aussi coloré que vitaminé.
Et j'ai remis ça ce soir avec un mélange improbable où comment varier les plaisirs et oser diluer de la pâte à curry vert (mes plus plates excuses aux puristes qui me lisent ici) pour en faire un bouillon goûté et épicé afin de relever des légumes verts qui encombraient soudain le congélateur. Et bim, bam, boum ! Je fais revenir une petite poignée de lardons fumés dans la cocotte chaude, je les accompagne de 2 grosses poignées d'aubergines en dés ; je mélange ; ressurgit le besoin de verdure : une poignée de céleri branche, 4 ou 5 de mélange de blettes et de poireaux et deux de petits pois. Improbable recette une heure avant qu'elle ne déboule. Mais cette cuisine intuitive est aussi surprenante que savoureuse. Evidemment, le curry vert avait parfumé le bouillon mais chatouillait un peu trop mes papilles. Avec tout le feu qui m'habite ces jours-ci, il me fallait un peu adoucir l'ensemble... A point nommé pour un peu de lait de coco ! Touille, touille, touille !! Et le jus d'un citron vert pour vitaminer l'ensemble. Du filet de poisson à la vapeur et ce fut un régal digne de cette soirée de Pentecôte pour s'ouvrir à l'univers, en conviant les langues et saveurs du Monde...
Il parait qu'avec rien, on peut faire des merveilles alors en s'autorisant d'étonnantes associations, la vie peut aussi détonner et ravir vos papilles !
"La cuisine, c'est comme l'amour : il faut goûter à tout pour reconnaître ce qui est bon." disait Lili Gulliver et je vous conterai peut-être une autre fois mes histoires de brochettes de quéquettes ! Mais pas ce soir... Esprit Saint... Quand ça vous tient (pas) !




















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